Il y a quelques jours, nous étions à Lyon, l’occasion de parcourir la ville.Première étape, prenons le funiculaire de Fourvière :
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A la sortie du funiculaire, la basilique Notre-Dame de Fourvière, un lieu de pèlerinage célèbre, édifiée après la guerre de 1 870, suivant le voeu de construire une église si l’ennemi laissait la ville en paix :De grands panneaux kitsh dorés à l’or fin, décorent l’intérieur :Dans la crypte, on retrouve ce décor chargé :La Vierge Noire de Czestochowa (Pologne) :La petite « tour Eiffel », à un jet de pierre :Une jolie vue de Lyon depuis la basilique :Tout à côté, on plonge dans le très vieux Lyon, avec les théâtres romains.Voici le grand théâtre, le plus ancien de France, d’une capacité de 11 000 spectateurs :A l’extrème gauche, l’Odéon, de 3 000 places, était destiné à des représentations poétiques et musicales :Le musée gallo-romain, inauguré en 1975, est invisible, sur plusieurs étages, il se trouve au fond du site. Vous pouvez apercevoir les 2 grandes baies qui ouvrent sur le théâtre :L’entrée du musée :La plus belle pièce du musée, unique en Europe, le char processionnel de la côte Saint-André, date de 700 avant JC :Un cercueil christianisé :Une ancienne photo aérienne du site :Le plan de Lyon à l’époque gallo-romaine :La suite bientôt !
Samedi dernier, nous avons visité les Catacombes de Paris, un voyage sous terre assez extraordinaire.
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Il y a 45 millions d’années, Paris se serait trouvé au milieu d’une mer tropicale, où se sont accumulés de sédiments devenus au fil du temps du calcaire (période géologique du lutécien).
Pour preuve, une petite exposition à l’entrée de l’ « ossuaire » nous montre des fossiles découverts au niveau de ces galeries :
moulage du fossile campanile giganteum, à peu près 30 cm
Les Romains, puis les habitants de Paris, à partir du 13ème siècle, ont exploité ce calcaire pour construire maisons, églises, cathédrale et palais de la ville de Paris.
De cette époque datent ces galeries d’anciennes carrières, à environ vingt mètres sous terre.
Ces carrières servent d’ « ossuaire » à environ 6 à 7 millions de Parisiens, dont les restes ont été transférés entre la fin du 18ème siècle et le milieu du 19ème siècle, au fur et à mesure de la fermeture des cimetières pour raison d’insalubrité. Le premier fut le cimetière des Innocents (l’actuel quartier des Halles) en 1785.
Certaines personnalités célèbres reposent ici, notamment François Rabelais, Jean de la Fontaine et Charles Perrault, ou encore Jules Hardouin-Mansart, Lavoisier , Madame Elisabeth , Danton et Robespierre.
La première partie de la visite (environ 1 km) se fait dans les galeries abandonnées des carrières, sur environ la moitié du chemin.
On y remarque de curieuses inscriptions sur les murs (gravées à l’époque où ces carrières de la Tombe-Issoire ont fait l’objet de travaux de consolidation de soutènement des galeries).
G = architecte inspecteur Gentil en 1878 .
Au milieu du parcours, des sculptures de Port-Mahon, oeuvre du carrier Décure, un ancien soldat qui avait été retenu prisonnier dans cette ville à Majorque.
Voici la fin des galeries, ensuite commence le parcours dans l’ « ossuaire » :
L’entrée de l’ « ossuaire » :
« Arrête, c’est ici l’empire de la mort » (inscrit sur le fronton) :
Les ossements sont disposés de façon « romantique », les os longs et les crânes cachent les restes des squelettes entassés en arrière.
Cet ossuaire a environ une surface de 11 000 m2 (plus d’un hectare!), le parcours est d’environ 800 mètres.
Voici dans la crypte de la passion, le « tonneau », un assemblage de crânes et tibias masquant le pilier :
Enfin, juste avant de remonter à la surface, les « fontis » mis en scène, ce sont les effondrements des voies et des maisons au dessus des carrières, celui ci a été consolidé :
En résumé:
Une attente (queue) de 1 H 55 mn, (sous le soleil, et aussi la pluie et la grêle, magie des giboulées de mars,
nous avons passé une bonne heure dans ces galeries,
nous étions vraiment tranquilles, (il ne peut y avoir que 200 personnes au fond)
difficile de prendre des photos de bonne qualité, pas de flash!
A l’occasion de la sortie du film sur Yves saint Laurent, je vous propose la visite d’un petit jardin très connu à Marrakech, le jardin Majorelle que lui même et Pierre Bergé ont acquis et restauré en 1980.
Aujourd’hui il appartient à la Fondation Pierre Bergé.
Ce jardin a été créé en 1931 par le peintre Jacques Majorelle.
C’est un jardin luxuriant, exotique, et la promenade y est très agréable. Il y a une belle collection de cactus ..
Par hasard, nous visitons ce jardin et l’exposition (très belle même pour une néophyte comme moi) le même jour, après le départ de la reine et des dizaines de policiers .
L’entrée du jardin :
Un coussin de belle-mère !!
le bleu éclatant « Majorelle » cobalt très connu
le musée
des couleurs éclatantes
un banc où l’on peut imaginer que YSL se soit reposé..
mémorial de YSL, colonne romaine ramenée de Tanger
jolies poteries
bulbul des jardins?
bambous scarifiés
bleu majorelle
couloir très coloré, la pluie vient de s’inviter
enfin pour terminer la visite, le traditionnel thé vert
J’ai visité le musée miniature et cinéma de Lyon ce week end, et j’ai été subjuguée par la précision et le réalisme des miniatures de l’artiste Dan Ohlmann, qui a fondé ce musée .
Le musée se trouve dans un lieu d’exception, classé à l’UNESCO, la Maison des Avocats, ce qui ne gâche pas le plaisir!
Je vous encourage vivement à aller voir ce musée si vous aimez les miniatures !
Cliquez sur les photos .
Place de la Basoche, quartier du Vieux Lyon, Maison des Avocats au fond.
Ce musée présente deux collections, la première est celle des scènes miniatures de plusieurs artistes miniaturistes, dont Dan Ohlmann, ( des scènes de vie autour de la moitié du 20ème siècle) . La seconde est une exposition sur les techniques des effets spéciaux du cinéma, absolument passionnante (on y trouve également les vrais décors du film « Le Parfum ») . Voici une scène miniature représentant une cave, des années 1950, que j’ai trouvée magnifique .. (elle fait environ 20 à 30 cm de long) :
la cave dans son ensemble
la commode et la malle..
le poêle et le charbon..
les béquilles et le casque de la guerre 14/18..
nture, son rouleau et le miroir brisé..
la prison
le bouchon lyonnais..
Il y a des dizaines de scènes miniatures, des reproductions d’ébénistes de meubles anciens, des origamis, des mini pièces d’orfévrerie ou de maroquinerie ..
encore des pièces d’exception :
chambre de bonne sous les toits
petite chaise en formica !
la cuisine du gers de Evelyne Adriamasy
des légumes plus vrais que nature!
dans la grange..
des oeufs oubliés..
« toit de chaume » de Thima
on en croquerait!
Pardonnez la mauvaise qualité des photos, les clichés ont été pris en intérieur sans lumière, et avec un compact..
Elle a été sculptée dans un bloc géant de cèdre jaune laminé. Il a fallu à Bill Reid 2 ans pour la terminer(1980). Dans la culture haïda, le Raven (corbeau) est la plus puissante des créatures mythiques.Cette sculpture raconte l’histoire de la création humaine.
haisla bear figure
céramique coréenne
tree of life
Arbre de vie.
assiettes françaises, faience de Niderviller, 19 ème siècle
salt-glazed stoneware
assiette de Slovaquie, datée de 1668
Quelques pièces du MOA.
(certaines photos ne sont pas très nettes, par manque de lumière).
A l’extérieur du musée,
on peut admirer un habitat haïda et des totems sculptés par des artistes autochtones de la côte nord-ouest .